Le management participatif : nouveau style, nouvelles valeurs…
Le management participatif a le vent en poupe. On en parle beaucoup, on en vante les mérites et les vertus, tant pour les salarié(e)s que pour leurs managers... mais de quoi s'agit-il exactement ? Comment se définit ce nouveau style de direction d'entreprises et d'équipes ? Quels en sont les piliers ? S'agit-il d'un simple effet de mode ou d'une vraie tendance de fond ? Le management participatif repose - comme son nom l'indique - sur la participation des équipes à la prise de décision dans l'entreprise. Attention, cela ne signifie pas pour autant que toutes les décisions sont prises collégialement ! Il est aujourd'hui clairement établi que le management participatif s'appuie sur 5 piliers fondamentaux, qui en constituent les fondations : - Mobilisation du personnel : il va en effet falloir réussir à impliquer le personnel, à l'inciter à participer au processus de prise de décision, ainsi qu'à la définition en amont, de certains objectifs. - Mise en oeuvre d'une politique active de développement du personnel : une telle forme de management ne saurait être dissociée d'un environnement de travail favorisant le partage et l'écoute. La collaboration entre les individus nait d'une comminication fluide et maîtrisée, pour arriver ensemble à atteindre des objectifs clairs. Les managers devront ainsi veiller à ce que les comportements individuels aillent dans ce sens. - Délégation du pouvoir : pas de management participatif sans délégation de pouvoir ! Si l'on veut que le management participatif en soit réellement, chacun(e) devra, à son niveau, être habilité à prendre des décisions, qui aideront le dirigeant à faire un choix global en alimentant et en clarifiant sa réflexion. - Résolution de problèmes / conflits : là encore, la résolution de difficultés ou de conflits ne doit pas remonter jusqu'au manager. Il est admis que les salarié(e)s doivent essayer de trouver ensemble des solutions / éléments de réponse, avant d'en référer au manager ou de le consulter. - Mise en place de dispositifs de régulation : les mécanismes de régulation font incontestablement partie du dispositif ! Il va s'agir de trouver des systèmes de régulation et d'auto-contrôle au niveau individuel et collectif.
En plus de ces 5 piliers, ces 5 valeurs fondamentales, des degrés de participation du personnel ont été définis, allant d'une participation "light" à une implication forte : plus la participation est importante, et plus les individus devront être autonomes. Cela signifie notamment qu'il faut s'assurer qu'ils peuvent le faire, et le cas échéant, les faire évoluer avant de leur demander de prendre autant de responsabilités.
Bien entendu, le management participatif n'est pas sans risque : ses détracteurs pointent notamment la possibilité de dérapages, de pertes de temps - et donc d'argent -. Ils évoquent aussi le fait que ce style de management ne convient pas à toutes les entreprises, ni à toutes les équipes. De plus, une telle forme de management n'est pas adaptée aux situations de crise, qui nécessitent parfois des interventions plus "autoritaires". Mais, il a été observés que l'implication des salariés améliore les conditions et l'ambiance de travail, diminue le stress... et le cercle est vertueux ! Pour favoriser la mise en place d'une nouvelle forme de management, des formations et séminaires d'entreprises peuvent être particulièrement utiles : à cet égard, certains de nos team building comme le team building caméra café ou le team building séminaire pourront à la fois vous aider en tant que manager, pour mieux connaître vos collaborateur(trice)s, mais aussi pour engager une démarche dynamique, concrète et volontaire au sein de votre entreprise.
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